La confiance en soi

Verrières le buisson psychologue antony massy palaiseau igny bièvres

Aujourd’hui la « confiance en soi » est une expression employée couramment, dont on doit être en possession dans le quotidien, au travail, dans nos relations,… et qui souvent reste assez floue.

En commençant cet article je me suis souvenue avoir traité ce sujet dans une rubrique de mon mémoire de recherche – datant un peu mais le concept reste le même. Je vous en laisse un extrait ici qui vous apportera je l’espère un peu de lumière.

 

D’après André et Lelord, (2008), une bonne estime de soi s’appuie sur trois piliers : l’amour de soi, la vision de soi, et la confiance en soi. Développer ces trois piliers nous semble nécessaire dans la compréhension de la composition de l’estime de soi dans la continuité de la partie comportementale.

L’amour de soi prend sa source dans les expériences affectives vécues durant l’enfance. Cet amour que les parents portent à leur enfant a une place essentielle dans le développement de ce pilier de l’estime de soi, « s’aimer soi-même est bien le socle de l’estime de soi, son constituant le plus profond et le plus intime. » (André & Lelord, 2008, p.17). Sur un versant positif et bénéfique, l’amour de soi procure la stabilité affective, permet des relations épanouissantes avec autrui et une résistance aux critiques et aux rejets. Cependant si l’amour porté à soi est de mauvaise qualité, l’individu doute de ses capacités à être apprécié des autres, et a une image de soi médiocre (André & Lelord, 2008).

La vision de soi est définie comme l’évaluation subjective de ses qualités et défauts que l’individu se fait de lui-même. L’environnement familial a un rôle important sur le fondé de la vision de soi. Positive, elle offre une résistance aux changements de vie, et la personne adopte plus facilement une attitude ambitieuse dans sa réalisation de projets. Enfin, André et Lelord (2008) insistent sur le fait qu’une vision de soi déficiente entraîne souvent le sujet à adopter une attitude conformiste et à développer une dépendance dans ses relations. Une personne entretenant une mauvaise vision de soi a probablement des relations satisfaisantes mais ne s’en détache pas et n’explore pas toutes les voies possibles pour se réaliser en tant qu’individu.

La confiance en soi. Si la confiance en soi semble moins fondamentale que l’amour et la vision que l’on se porte dans la constitution de l’estime de soi, son rôle n’est pas négligeable. Comme le soulignent André et Lelord (2008) « l’estime de soi a besoin d’actes pour se maintenir et se développer : des petits succès au quotidien sont nécessaires à notre équilibre psychologique. » (p.20). La confiance en soi s’alimente des échecs et des réussites, ceux s’étant déroulés dans l’enfance ayant plus de poids.
S’appliquant ainsi aux actes, il est facile de repérer la confiance en soi chez une personne en observant ses comportements : à travers les capacités à persévérer, l’acceptation de l’échec ou non, et son aisance sociale. André et Lelord (2008) concluent, « les personnes qui en souffrent sont souvent victimes d’inhibition » (p.21).
Ces trois composantes sont souvent en interdépendance, cependant il arrive qu’elles soient dissociées : par exemple, un individu ayant reçu beaucoup d’amour et de protection a une vision de soi très élevée mais peut vivre une déception amoureuse qui engendre un défaut majeur de confiance en soi.

L’ouvrage que je cite, si vous souhaitez le consulter : André, C. Lelord, F. (2008). L’estime de soi, s’aimer mieux pour mieux vivre avec les
autres. Paris : Odile Jacob.

 

La confiance en soi est cette croyance que l’on a de soi : est-ce que l’on se sent capable de vivre telle ou telle situation ? Schématiquement on pourrait imaginer des réservoirs : celui de la performance intellectuelle / sportive / le physique / les relations sociales / relation amoureuse. On peut considérer que ces réservoirs ont des niveaux différents!

La bonne nouvelle ?

-> C’est que la confiance en soi, ça se travaille.

La confiance en soi a une importance dès lors qu’elle peut impacter notre quotidien : ne pas oser passer un coup de téléphone devant des collègues, ne pas oser aller à une soirée où on ne connait personne… Souvent car une pensée bien ancrée nous trotte dans la tête : « je ne suis pas capable » ; « je vais échouer »…

Ce qui est le plus intéressant à mon sens est qu’il est possible d’affronter ces pensées. Elles nous sabotent, ce sont des croyances que l’on a sur soi, sur le monde, sur sa place dans un groupe, etc… Ces croyances ont été renforcées par des expériences que l’on a vécues. Nous pouvons ensemble aller identifier quelles sont ces croyances, et ces pensées sur soi et aller les critiquer, les contredire, et enfin changer les pensées sur soi.

 

❤ Belle journée

 

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